Le conflit syrien est source de débat politique en France: François Fillon s’est prononcé en faveur d’une discussion avec Damas, mais sa position a été critiquée au plus haut niveau. Or, si la France veut jouer un rôle dans le règlement syrien et contribuer à l’arrêt de la guerre civile, elle doit changer d’attitude.
Quelques jours après la victoire décisive de Bachar el-Assad à Alep, les commentaires fusent aussi bien sur le sort du président syrien que sur la diplomatie qui a été adoptée pour faire face à la crise.
En France, le candidat à la présidentielle de la droite et du centre François Fillon s'est déclaré partisan d'une « initiative diplomatique puissante » et est favorable à une discussion avec Bachar el-Assad. Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part dénoncé le « cynisme glacial » de M. Fillon.
La différence radicale d'approche sur le « dossier syrien » entre l'opposition et la majorité est évidente, confirme Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité de l'Europe.
Le président François Hollande ne fait pas exception, « preuve en est avec les différentes initiatives de paix qui ont été prises, notamment celle de samedi dernier sous l'égide du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, qui n'a invité qu'une seule partie des belligérants », a-t-il déclaré dans un commentaire à Sputnik.
Et de souligner qu'une telle approche entravait la quête d'« une solution globale à cette crise qui a malheureusement trop longtemps duré ».
Toutefois, l'absence d'autres acteurs majeurs du conflit, dont les Iraniens et les Kurdes, à cette réunion, « prouve qu'elle est littéralement incomplète », note-t-il.
Explicitée vendredi, la position de François Fillon consiste à dire que pour trouver une solution on ne doit pas favoriser l'une ou l'autre des parties, mais associer tous les acteurs au conflit, poursuit l'expert..........http://sptnkne.ws/cZPJ
[fr.sputniknews.com]
17/12/16
Quelques jours après la victoire décisive de Bachar el-Assad à Alep, les commentaires fusent aussi bien sur le sort du président syrien que sur la diplomatie qui a été adoptée pour faire face à la crise.
En France, le candidat à la présidentielle de la droite et du centre François Fillon s'est déclaré partisan d'une « initiative diplomatique puissante » et est favorable à une discussion avec Bachar el-Assad. Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part dénoncé le « cynisme glacial » de M. Fillon.
La différence radicale d'approche sur le « dossier syrien » entre l'opposition et la majorité est évidente, confirme Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité de l'Europe.
Le président François Hollande ne fait pas exception, « preuve en est avec les différentes initiatives de paix qui ont été prises, notamment celle de samedi dernier sous l'égide du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, qui n'a invité qu'une seule partie des belligérants », a-t-il déclaré dans un commentaire à Sputnik.
Et de souligner qu'une telle approche entravait la quête d'« une solution globale à cette crise qui a malheureusement trop longtemps duré ».
Toutefois, l'absence d'autres acteurs majeurs du conflit, dont les Iraniens et les Kurdes, à cette réunion, « prouve qu'elle est littéralement incomplète », note-t-il.
Explicitée vendredi, la position de François Fillon consiste à dire que pour trouver une solution on ne doit pas favoriser l'une ou l'autre des parties, mais associer tous les acteurs au conflit, poursuit l'expert..........http://sptnkne.ws/cZPJ
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17/12/16
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